Le trip

Nous voila partis à 2 pour un voyage aventure en Amérique du Sud.
Le but étant de découvrir 5 pays de ce continent... les paysages, la faune, la flore et la culture.
l'Équateur, le Pérou, La Bolivie, Le Chili et l'Argentine.
Tout ça sur une durée approximative de 5 à 6 mois.

La carte du voyage est ici

Heures de bus depuis le debut du voyage : 420

dimanche 28 décembre 2008

Tupiza

Tupiza... une petite ville qui fait un bon point de depart pour visiter le sud Lipez et le Salar d'Uyuni. Ca permet surtout d'eviter la masse touristique. Mais c'est aussi le paradis du caballo (cheval). Un decor de far-west ambiance western.

Avec un guide comme celu ci, on peut ne se sentir qu'en securite !

Haut les mains

vendredi 26 décembre 2008

Feliz Navidad

Joyeux Noel a tout le monde. Juste pour vous faire raler, ici a Salta (Argentine) il doit bien faire un 25 - 30 degres la journee.A bientot pour la suite du Blog.

Xav et Mat

dimanche 7 décembre 2008

Relax, take it easy, enfin presque

Potosi, une ville pas comme les autres en Bolivie et dans le monde entier. Cette ville fut une des plus grandes villes du monde il y a environ 400 ans. L'Europe doit beaucoup à cette ville. Elle est dominée par une montagne nommée « El Cero Richo ». Et ça pour être riche, elle est riche. Depuis le débarquement des espagnols, les mines de Potosi n'ont cessées d'être exploitées. Aujourd’hui, il y a moins d'agents dans ses entrailles, mais le travail continu.

La grade activité touristique de cette ville est la visite d'une de ces mines et de faire offrande de quelques feuilles de coca au Tio. Celui ci, une statuette faite d'argile et de pierre est pressent dans chaque galeries et est censé veiller sur les mineurs et garantir la présence de bon minerais.

Du temps des conquistadors, le travail dans les mines était un travail forcé, certains mineurs restaient 4 mois sans sortir, sans voir le jour, de cet enfer. Les conditions de travail etaient très rudes et très dangereuses ce qui a conduit a un chiffre de 8 millions de morts... depuis le début de son exploitation. Aujourd'hui elles ont très peu changées.

Cette visite commence par la rencontre d'une agence organisant ce genre de visite, mais de manière différente des autres. Le guide est un ancien mineur. Ok ça marche c'est partis.
Rencontre du guide et direction le « marché des mineurs » pour acheter quelques cadeaux pour les mineurs (feuilles de coca et soda). On trouve tout ce qu’il faut pour travailler dans les mines dans ce marché... même de la dynamite... en vente libre.

Arrive devant l'entrée de la mine, le guide nous fait un speech comme quoi la mine c'est pas une discothèque. Il veut entendre personne rigoler ou se plaindre car il fait trop chaud/froid ou encore que ça sent mauvais. On se croirait revenu à l'école… lol.

Ok, c'est partis, on rentre dans une galerie qui n'en fini plus. Au passage, la mine, je l'imaginais pas comme ça, il y a très peu de madriers en bois pour tenir le plafond. Vraiment pas comme dans les films. On croise 2 ou 3 mineurs. Ok ça se passe plus loin. Continuons. Au passage il nous explique qu’il faut pas trop toucher les rochers car il y a de l'acide qui tombe du plafond ...


On fini par arriver au bout de la galerie, des mineurs sont entrain de poser de la dynamite. Il se dégage une odeur pas très agréable, ainsi qu'un peu de poussière. Ok je voyais bien ça comme ça. Cool on peu repartir car l'atmosphère est pas très saine a respirer.
Ben non, ce n'était qu'un aperçu de la mine. Ce n'est pas vraiment ça la mine ! Et la les choses changes. Fini la promenade pour touristes. Il nous fait descendre en rappel dans une galerie à l’aide d’une « liane » en caoutchouc qui provient certainement d’un vieux pneu de bus ou de camion. 7 mètres plus bas, une odeur noseabonde commence à se faire sentir. Encore quelques centaines de mètres de galerie. Et là, ça devient insupportable. La poussière est de plus en plus présente, il fait de plus en plus chaud. L’odeur chimique s’intensifie.
A ce moment la le guide deviens assez étrange, comme hystérique. Allez « Vamos », on descend. Un trou de plus de 20 m avec 2 échelles posées l'une sur l'autre. Vraiment impressionnant. Une fois en bas, c'est l'enfer. Il fait 45 degrés, on ne voit plus rien avec cette poussière. Pas de doute, elle est très nocive et pleine de produits chimiques. Les derniers mètre se finissent en rampant dans une galerie de 40 cm de haut. La les mineurs sont entrain de forer la roche avec un marteau piquer pour insérer la dynamite. Il est impossible pour moi de tenir plus de 2 min, demi tour vite.
De retour à un air un peu plus sain, il s'avère que finalement je suis le seul a avoir suivi le guide. C'est vraiment l'idée qu’on peu se faire de l'enfer.
Les mineurs eux commencent à travailler souvent des le plus jeune age, certains commence avant 12 ans. La poussière qu’ils respirent est très toxique elle contient pleins de saloperies dont du cyanure. Certain on des masques (plus ou moins efficaces) mais pas tous.
Apres 10 a 15 ans de travail, ils commencent à avoir de gros problèmes de santé. Rare sont ceux qui dépassent les 45 - 50 ans.
Cette expérience était vraiment très touchante, personne avait envi de rigoler. Triste vie de mineur.
Ayant vu ça, on comprends mieux comment peuvent naître des conviction révolutionnaires chez certaines personnes comme ça l’a était pour un certain Argentain nommé Ernesto Guevara.

Bon pour finir sur une naute plus joyeuse, la ville de Potosi est des plus jolie, les richesses de la mine lui on permis de se développer a l'époque colonial et aujourd'hui les touristes peuvent admirer cette architecture en super état.

Bye et a bientot pour la suite...

Soucré (Sucre)

Petite ville sympa a cote de la Paz (seulement une douzaine d'heures de bus)
Une ville plutot riche, qui rappelle pas mal Arequipa au Perou ou encore Cuenca en Equateur.

C'est beau une ville la nuit :

Je les aime bien ces deux la ;)

Le petit marche de Tarabuco du dimanche. Ça vaut pas trop pour le marche en lui meme, mais on a eu droit a des shows de danse folklorique avec les costumes qui vont bien !

Notons au passage l'enorme boule dans la joue gauche de ce brave homme (J'attends vos commentaires: qu'est donc cette grosse bouboule ?)

Ce mec, j 'ai peut etre bien fait de pas trop lui chercher des noises. Voyns plutot le sort qu'ils reservaient aux touristes espagnols il y a 5 siecles!

De jour, c'est pas mal non plus une ville, Sucre est certainement la plus belle ville de Bolivie. L'argent des mines de la voisine Potosi ayant grandement aidé a son développement.

En des temps plus anciens vivait aussi des petites bébettes bien sympa... un par a été crée suite a la découverte d'empreintes des ses bébettes. On peu y voir des reconstitutions en béton grandeur nature...
Et aussi les empreintes sur ce mur.

Au passage j'ai retrouvé BipBip...

jeudi 4 décembre 2008

El camino de la muerte

La route la plus dangereuse du monde. Entre La Paz et Coroico (1200m) en passant par la Cumbre (4700m), il y a une route qui a fait parler d'elle dans le monde entier pour un triste record... le nombre de morts et d'accidents le plus élevé au monde.

Aujourd'hui il existe un moyen de contourner cette route par une nouvelle route un tout petit peu moins dangereuse. L’ancienne reste néanmoins ouverte, mais le trafic de camions et de bus y est presque inexistant.

Direction cette route pour une descente en VTT dans le cadre d'un tour.

Un guide nous accompagne et nous ouvre la route. Au passage il nous explique un peu les nombreux accidents que témoignent les croix bordant la route. On peu apercevoir régulièrement des camions quelques 200m en contrebas de la route. Le dernier en date datant de la veille de notre passage.

Sensation au rendez vous, mais c’est loin d’être la route la plus impressionnante que nous ayons croisée.

Quelques photos prise par notre guide.


Seul au monde

El camino del Choro, un ancien chemin inca qui permettait de rejoindre La Paz a Coroico.
Cette randonnée de 3 jours démarre a 4700m dans l'altiplano monte a 4850 m pour descende a prés de 1200m.
Un grand classique des trekkings boliviens, parcourus par de nombreux touristes en saison. Il l'est beaucoup moins en cette fin du moi de novembre.
Me voila partis au petit matin dans le froid glacial de l'altiplano. Le paysage est magnifique.
En attaquant la descente les paysages changent rapidement, on retrouve un peu de verdure et des troupeaux de lamas.



Enfin le premier village... ya des habitants sur le parcours de ce trek. Une cabane d'enregistrement. Ha, ben sur le carnet, je suis le seul touriste depuis 3 jours... Cette fois c'est clair je suis bien seul pour 3 jours. Le chemin commence à s'enfoncer dans la forêt. Au fur et à mesure de la descente je croise des villages de moins de 15 personnes. Dès mon arrive, les enfants se précipitent vers moi en disant : "Dulce, regala me"
Arfff, j'ai pas de dulce (de bonbons, chocolat, ...).
Par contre j’ai du pain et des pommes... Distribution. Cool mon sac est moins lourd.


Sur ce trek on voit la vraie face de la Bolivie, des gens qui vivent loin de tout sans aucun confort moderne et pour qui manger du pain est un événement.
Premier nuit en tente à la lisière de la Foret.

Le lendemain le chemin s'enfonce dans la forêt, le changement de la végétation est proportionnel a la pente du chemin. Et la pente... il y en a. Je croise de temps en temps quelques habitants édentes qui parlent un mélange de quechua et d'espagnol. Pas facile de dialoguer.
En fin d'après midi, une violente déflagration résonne dans la valle. Comme de l'orage, mais le ciel est bleu. Je tarde pas à comprendre que l'orage est dans la valle juste à ma droite et qu’il va pas tarder à venir me rendre visite. 1h plus tard... Lubia (pluie).




Sur le chemin il y a un Lodge assez luxueux. Ca sera mieux que la tente vu les conditions. 2 heures plus tard, le Lodge est la devant moi... enfin. Et une fois de plus je suis le seul touriste. On me donne une chambre avec une splendide vue sur la vallée... grandiose.


Dernier jour, Petite marche dans la chaleur étouffante des Yungas et j'arrive enfin a la fin du trek.
Retour a La Paz par la nouvelle route qui permet d'éviter de passer par le "caminot de la muerte".